Sujet: silence is the most powerful scream 慧 KEI 16/01/19, 03:13 pm
KeiInfos généralesPhysiqueUn peu de toi♢ Nom : Kei ♢ Âge : 4 ans ♢ Meute : Cyclope ♢ Rôle : Bêta, guerrier Kokusaï ♢ Orientation sexuelle : Bisexuel ♢ Situation Amoureuse : Célibataire ♢ Famille : Signe 慧 mère, décédée Björn 慧 père, vivant Ren 慧 soeur, vivante Ralf 慧 petit frère, vivant Delf 慧 petit frère, vivant Astrid 慧 petite soeur, décédée ♢ Son point de vue sur le dernier event : Kei est à la fois intrigué et effrayé par cette pluie de roches enflammées. Il n'arrive à savoir s'ils sont bons ou mauvais présage, mais dans tous les cas, cela le rend anxieux. Et si cela nuisait à sa meute ? Pour lui, il est certain que ça ne peut qu'être le cas. Eux, pauvres chiens sans défense, se retrouvent accablés d'un danger qu'ils ne peuvent éviter. A ses yeux, cela pourrait bien signer la fin de leur existence comme les Hommes avant eux. ♢ Code : Le code a été nomnom par Rubeus ~ Clique pour le voir en entier !
Ni grand ni petit, Kei est un chien de taille moyenne, avoisinant la cinquantaine de centimètres. A côté de son Roi, il paraît certes bien ridicule, bien plus petit, bien plus fin - mais la réalité est qu'il ne manque pas de muscles. Il a des pattes costauds qui lui permettent de se déplacer dans les monts sans grande difficulté. Il a un poil épais et rêche et un sous-poil plus doux et abondant qui le protège des températures glaciales des nuits d'hiver. Il ne craint de ce fait pas le froid ; et il n'a pas non plus peur des créatures vivant en ces lieux, parfaitement capable de se défendre par lui-même. Représentant des races primitives, c'est un chien robuste au poil le protégeant aussi bien des attaques qu'il ne le protège du froid. Ce dernier est d'ailleurs d'une couleur rousse parsemé d'un brun sombre sur le dos et les pattes avant. Une robe roux-sésame, en somme, dont le ventre, le bas du visage et les pattes arrières sont blancs. Sa queue s'enroule sur elle-même et se remue au gré de ses mouvements. Quant à ses yeux, ils semblent entièrement noirs aux premiers abords, bien que vivement pétillants. Pourtant, quand on les observe plus attentivement, on y remarque des reflets vert-bleuté.Coucou moi c'est Hisha ! J'ai connu le forum via Serbhka qui a posté la ban sur mon serveur et j'ai été très intriguée hehe. Après l'avoir trouvé et m'être plongée dans l'univers, j'ai bien aimé donc me voilà ~ Ca fait un petit moment que j'ai pas RP, je suis heureuse de reprendre. Cela dit, je suis ici pour RP dans la légèreté et la bonne humeur, je compte pas me prendre trop la tête.
Parfois, Kei est méconnaissable mais ça ne change rien à sa nature altruiste et patriotique : il tentera toujours de faire le bien à sa meute, à toute sa meute, quitte à devoir en trahir certains parfois. Kei naît avec une unique sœur dans la meute des Cyclopes. Leurs parents ne sont alors sûrement pas les meilleurs dans leur catégorie. Leur mère, nommée Signe, se montre distante avec eux. Elle les laisse aux pattes des nourrices dès qu’elle le peut - comme si elle se déchargeait d’un lourd poids qu’on lui a imposé. Peut-être est-ce dû à son jeune âge - c’est qu’elle n’a même pas encore 1 an lorsqu’elle met bas – ou peut-être manque-t-elle simplement de cet instinct maternel dont tout chien semble pourtant doté. Les deux chiots sont donc élevés par une nourrice, Tov, et sont éduqués et entraînés par leur père Björn dès leur plus jeune âge. C’est un père sévère, qui ne veut d’eux que les meilleurs résultats. Sur leurs jeunes et frêles épaules pèse alors le poids des attentes de leur paternel. Il n’attend qu’une chose : qu’un de ses enfants monte au pouvoir. Qu’ils soient tous deux de tels guerriers irréprochables que leur lignée soit gravée dans la roche. Il souhaite qu’ils réalisent ce qu’il n’a jamais su faire. Dans cet unique but, il limite leurs jeux et leurs pauses au strict minimum ; ignorant les regards et remarques désobligeantes d’autres membres de la meute qui jugent son comportement malsain pour ses enfants. Ces derniers eux-mêmes se plaignent sans cesse, ne demandant qu’à jouer avec les autres jeunes de leur âge. Mais même Signe finit par se mêler de la situation ; leur ordonnant sans laisser place à aucune négociation d’écouter leur père. Accablés, les chiots finissent par se résigner et obéissent. Les entraînements sont souvent difficiles et épuisants. Des chiots tout juste sevrés ne devraient sans doute pas subir de tels exercices physiques, qui les fatiguent et les ennuient plus qu’autre chose. Mais quand Kei et Ren osent se plaindre, leur père a comme seule répartie :
« Vous me remercierez plus tard, quand vous serez supérieurs à tous les autres. »
A l’adolescence, Kei a pour mentor sa propre mère quand Ren est entraînée par un guerrier de la meute, ami de son père, Snorre. Avoir sa génitrice pour mentor est à double tranchant pour le jeune chien : il est indéniablement heureux d’avoir de son attention, d’exister enfin dans ses yeux, mais le fait qu’elle ne le voit que lors des entraînements, qu’elle ne le reconnaisse que lorsqu’il est guerrier, qu’il n’ait de la valeur pour elle qu’au combat lui laissait un goût amer au fond du cœur. Certains chiens auraient sans doute détesté un parent aussi distant ; mais Kei est ce genre de chien qui apprend à connaître les gens et qui trouve de quoi s’attacher même aux pires défauts. Il ne peut s’empêcher de l’admirer un peu, et surtout, de se questionner beaucoup. Ses parents s’aiment-ils ? Signe, en tout cas, ne semble éprouver aucun intérêt à Björn. Et bien qu’il constate parfois un fragment d’amour et de fierté dans ses yeux lors des entraînements, il se demande si seulement elle a voulu d’eux. Parfois, Kei imagine les pires scénarios dans sa tête et c’est sa sœur, sa tendre sœur, qui elle seule détient la clé pour calmer ses angoisses. Kei est effectivement d’une nature anxieux ; il est rapidement accablé par le poids des responsabilités que son père lui oblige et par la relation tendue et ambiguë qu’il partage avec sa mère, au point il en a du mal à respirer, où il se sent étouffer. Heureusement, quelques instants de paix en compagnie de Ren suffisent généralement à dompter ses tourments. Frère et sœur sont très proches : de leur relation fusionnelle ne ressort que du bon, dit-on. C’est ensemble qu’ils parviennent à supporter le poids de leur naissance indésirée ; parce que c’est à l’âge de 6 mois qu’ils apprennent que Signe n’avait pas voulu d’eux, qu’elle était amoureuse d’une autre, mais que jeune, elle avait été incapable d’assumer le poids de ses sentiments. C’est aussi à l’âge de 6 mois que Kei se rend compte de la différence flagrante entre Ren et lui ; du fait qu’elle est meilleure que lui en combat, en chasse, qu’elle est moins pleurnicheuse, moins anxieuse, moins en proie à la panique. Qu’il est plus émotionnel, plus faible, moins doué, moins curieux. Toutes ces différences que Signe ne manque pas de lui faire remarquer.
« Snorre m’a dit que Ren a attrapé un lapin hier. Ce n’est pas la première fois. Pourquoi tu n’y arrives pas, toi ? »
Les rétorques qui naissent au fond de sa gorge, qu’il meurt d’envie de lui grogner, meurent à l’endroit même où elles sont nées. Il n’a pas ce courage-là. Comment pourrait-il hausser le ton contre quelqu’un qui lui est supérieur ?